COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Québec, le 23 octobre 2015 – La Société protectrice des animaux de Québec (S.P.A.) tient à informer la population qu’il n’est pas nécessaire qu’un incident grave survienne avec un chien pour déposer une plainte.
« Les gens ont souvent l’impression que les autorités ne peuvent intervenir qu’après une morsure grave, explique monsieur Claude Martineau, vétérinaire et vice-président du conseil d’administration de la S.P.A. de Québec. C’est totalement faux. Les règlements municipaux dans beaucoup de villes du Québec permettent d’intervenir lorsque des gens ont des raisons légitimes de craindre un animal. Et c’est là qu’il faut agir, avant que quelqu’un ne soit blessé. »
La façon de procéder est relativement simple. Les gens préoccupés par la dangerosité d’un animal n’ont qu’à contacter leur service de police et déposer une plainte pour un chien dangereux. Il est ensuite très important que ces plaintes ne restent pas lettre morte, afin de protéger le public. Les résidents d’un quartier n’ont pas à tolérer un animal inquiétant, qui trouble leur tranquilité d’esprit.
Cette façon de procéder permet d’éviter les stéréotypes sur une race plutôt qu’une autre.
« Toutes les races de chiens peuvent mordre et toutes les races peuvent produire d’excellents chiens, sociables et bien adaptés, ajoute monsieur Martineau. Le travail des services municipaux est de faire un examen du comportement de l’animal pour déterminer s’il représente un risque significatif pour son entourage. Simplement vérifier la race du chien n’est pas un critère suffisant, loin de là. »
Enfin, l’euthanasie n’est pas le seul moyen à la disposition des autorités. Il existe des mesures intermédiaires. Par exemple, le propriétaire d’un animal jugé relativement dangereux peut se voir exiger de lui mettre une muselière et/ou d’avoir une clôture bien étanche. Le refus de se conformer à ces exigences pourrait alors entrainer l’euthanasie de l’animal.
À propos de la Société protectrice des animaux de Québec
La S.P.A. de Québec est un organisme à but non lucratif dont les origines dans la capitale remontent à 1875. Sa mission est, comme son nom l’indique, d’être un refuge pour les animaux, de contribuer à minimiser le nombre d’euthanasies, d’éduquer le public sur l’engagement important qu’est celui d’adopter un animal. La S.P.A. opère aussi une clinique de stérilisation sur une base régulière, afin de contribuer à freiner l’explosion de la population de chats errants.
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Source :
Denys Pelletier
Société protectrice des animaux de Québec
denys.pelletier@spadequebec.ca
(418) 527-9104 poste 227
Contact :
Félix Tremblay
Pragmatique communication
418-559-2223
felix@pragmatique.ca
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